mercredi 1 juillet 2009
mardi 23 juin 2009
Cassie Rose
En effet, ce n'est pas un message de voyage car on a du mal à prendre le temps mais seulement un petit message personnel.
Bon anniversaire Cassie Rose
Signé:
Les tontons
Bon anniversaire Cassie Rose
Signé:
Les tontons
dimanche 14 juin 2009
Tupiza-Oruro...Uyuni mon amour
Attention, nous envoyons deux messages aujourd'hui donc il faut commencer par Tarija-Tupiza : "Hasta siempre la revolucion"
Pour lire ce message, vous pouvez écouter Counting Crows, Mr Jones (entendu à Uyuni dans un bar en attendant le train) et Alpha Blondy, Brigadier Sabari
Alors Tupiza...Tupiza...Tupiza....
Pour quitter Tupiza, on trouvais ça plutôt pas mal de partir en stop, en trouvant un camion à la sortie de la ville, on commence à avoir de l'expérience pour ça, mais catastrophe, pas de camion, alors que nous nous sommes levés à 6h du matin comme des imbéciles après une soirée arrosé nous nous retrouvons dans le froid pendant à peu près douze minutes, découragés de trouver quelqu'un pour nous enmener. Douze minutes où dans une vivacité d'esprit intense, nous décidons de prendre le train qui part à 18h30...il est 8h, nous avons rendu la chambre d'hôtel et nous voilà avec nos sacs dehors obligés d'attendre la fin d'après-midi, ce qui n'est pas très, mais alors vraiment pas très malin...
Le gentil monsieur de l'hôtel a accepté de garder nos sacs toute la journée, comme ça nous avons pu profiter de Tupiza sans être trop encombrés.Internet, balade, repas au marché, et nous voici rendu à 18h re-avec nos sacs à la gare, en compagnie de quelques gringos que nous fuyons tant depuis Villazon.
Le train super classe, chauffé, télé, avec un peu de Bob Marley pour commencer...plutôt tranquille le voyage, on était pas habitué à ça.
Uyuni, 10 juin 2009 (enfin 9 juin pour être précis, il est 23h50):
ça caille (zut, il faut que j'enlève l'italique), ça caille donc on part à la recherche d'un hôtel qu'on ne met pas trop longtemps à trouver car il y en a plein partout car il y a plein de gringos car c'est une ville touristique car c'est pas loin du désert de sel....car...c'est tout....ah non, car c'est quand même beau un désert de sel.
A l'hôtel donc, une heure du matin, j'ai froid, j'essaie de me réfugier rapidement dans mon lit qui pris de panique par cette prise d'initiative si soudaine a pris la désicion de se dérober sous mon corps pourtant si svelte. Dans mon beau collant de quand il fait froid, et par terre par la même occasion je décide d'aller voir la dame de l'accueil vu que Stephane il voulait pas vu que lui son lit il était pas cassé....Nous quittons la chambre 14 pour la chambre 13 (cela vallait bien 5 ligne d'explications)
Pour voir le Salar dans toute sa splendeur, les gens normaux vont voir une des 80 et quelques agences de tourisme afin de louer un 4*4 et un chauffeur pour 2, 3 ou 4 jours et voir les lagunes colorées, les montagnes je ne sais plus quoi.... Et ben nous, comme on ne veut pas passer 2, 3 ou 4 jours à rouler les 3/4 de la journée enfermés avec ces fameux gringos, et faire comme tout le monde, et ben on à voulu faire du stop jusqu'à Colchani pour voir le Salar de nos propres moyens...mais vu que nous avons perdu notre savoir faire en pouce depuis Tupiza (voir ligne 1), nous prenons un taxi qui accepte de venir nous chercher à la fin de la journée.
25 km, quelques bosses et l'estomac bien retourné, nous arrivons au bord du Salar. ( peut-être serait-il inutile à ce moment si important de notre voyage de préciser que nous avons acheté une bouteille d'eau à Colchani, bouteille de 2 litres de la marque Vital, nous coutant 6 bolivianos soit 60 centimes d'euros...elle était bonne...l'eau)
La route se termine auprès d'une petite cabane abandonnée, se perdant dans cette immense étendue de sel (on a goûté pour vérifier qu'ils ne nous trompaient pas sur la marchandise). C'est plat, c'est con mais c'est plat, nous sommes à 3700. Un peu sur la droite, deux 4*4 de touristes sont arrêtés pour prendre des photos des gens qui extraient le sel. Une fois cela fait, il font des petits monticules de sel, ce qui rend le paysage un peu particulier. Il fait chaud, il fait froid...le soleil brûle mais le vent est frais.
Nous décidons de partir donc vers la gauche, fidèles à notre idée de fuir les gringos, vers une 2nde cabane abandonnée.
De là, nous voulons déposer la caméra et nous filmer partant tout droit, nous voulons juste nous enfoncer dans le désert. Nous marchons assez lentement, nous ne voulons pas nous essoufler trop vite, le sol craque à chaque pas, sans lunettes de soleil, c'est trop éblouissant.......
Apparté: J'arrête là pour cause d'évenement trop important....et en direct!Nous sommes le lundi 15 juin, a La Paz, il est 11h30 environ...(enfin à l'heure à laquel je le raconte, il est 20h)...le cadre est posé.
Alors que j'essaie tant bien que mal de décrire le Salar d'Uyuni, le jeune homme qui gère le cyber(nous l'appelerons Christian Jean Pierre pour simplifier) , s'approche des ordinateurs en demandant si "falta una bolsa a alguien?", et effectivement mon cher voisin d'ordinateur prénomé Stéphane percute tant bien que mal que son sac qui était à ses pieds n'est plus là. Du coup Christian Jean Pierre dit à Stef que le voleur (nous l'appelerons Lucette pour simplifier) est monté dans un micros amarillo (minibus jaune). Stef coure, shoot avec son tibia dans une barre métallique qui n'avait rien à faire là sinon gêner les gens qui courent, s'arrête à un micros, qui n'est pas le bon, normal car pour Stephane amarillo ça veut rien dire...Christian Jean Pierre le rejoint(il a quitté sa boutique pour courrir sur 50 mètres, plutôt sympa), monte dans un autre micros pour sortir Lucette, car il l'avait reconnu dans le cyber.
Et là, heureusement il a le sac avec lui...je déconne bien sûr, ce serait trop facile!il a donné le sac à un complice hyper barraqué d'au moins deux mètres (c'est plus sensationnel).
Stef et Christian Jean Pierre reviennent au cyber avec Lucette, nous l'empêchons de partir, appelons un policier qui était dans le coin et soi dit en passant pourri ( nous l'appelerons Nicolas S., comprendra qui voudra...), il nous aide un peu, nous menaçons un peu pas mal Lucette dans un espagnol approximatif, on essaie de lui faire peur car sinon plus de sac, plus de caméra, plus d'appareil photo.
Au bout du compte et après de longues minutes avec son complice au téléphone, Lucette réussi à le convaincre de laisser le sac dans une petite ruelle juste à côté. Stef y va avec Lucette, Nicolas S. et une de ses collègue gentille, elle. Le sac est dans des escaliers, le complice en haut des escaliers, le sac est plein, moi j'achète des clopes pour Stephane (j'aime être au coeur de l'action).
Du coup Nicolas S. nous demande si on veut aller au commissariat pour dénoncer Lucette, mais nous dit que le commissariat est de l'autre côté de la ville, que l'on devra payer le taxi...en gros, il essaie de nous décourager. Nous demandons à sa collègue gentille si cela en vaut la peine, et l'air dégoutée, elle nous répond que non, que ça ne changera rien. Nous décidonc de ne pas y aller mais d'essayer de lui foutre la honte et la trouille avec quelques menaces de cassage de figure et et une petite bousculade devant tous les passants, que bien sûr nous serons incapables de faire (le cassage de figure).
Nous avons le sac, l'appareil photo, la caméra, une blessure de guerre (le tibia de Stephane), et une bonne dose d'adrénaline.
Voilà...8 heures plus tard je reprends...
Nous marchons assez lentement, nous ne voulons pas nous essoufler trop vite, le sol craque à chaque pas, sans lunettes de soleil, c'est trop éblouissant.......Apparté: J'arrête là pour cause d'évenement trop important....et en direct!Nous sommes le lundi 15 juin, a La Paz, il est 11h30 environ...(enfin à l'heure à laquel je le raconte, il est 20h)...le cadre est posé.
Alors que j'essaie tant bien que mal de décrire le Salar d'Uyuni, le jeune homme qui gère le cyber(nous l'appelerons Christian Jean Pierre pour simplifier) , s'approche des ordinateurs en demandant si "falta una bolsa a alguien?", et effectivement mon cher voisin d'ordinateur prénomé Stéphane percute tant bien que mal que son sac qui était à ses pieds n'est plus là. Du coup Christian Jean Pierre dit à Stef que le voleur (nous l'appelerons Lucette pour simplifier) est monté dans un micros amarillo (minibus jaune). Stef coure, shoot avec son tibia dans une barre métallique qui n'avait rien à faire là sinon gêner les gens qui courent, s'arrête à un micros, qui n'est pas le bon, normal car pour Stephane amarillo ça veut rien dire...Christian Jean Pierre le rejoint(il a quitté sa boutique pour courrir sur 50 mètres, plutôt sympa), monte dans un autre micros pour sortir Lucette, car il l'avait reconnu dans le cyber.
Et là, heureusement il a le sac avec lui...je déconne bien sûr, ce serait trop facile!il a donné le sac à un complice hyper barraqué d'au moins deux mètres (c'est plus sensationnel).
Stef et Christian Jean Pierre reviennent au cyber avec Lucette, nous l'empêchons de partir, appelons un policier qui était dans le coin et soi dit en passant pourri ( nous l'appelerons Nicolas S., comprendra qui voudra...), il nous aide un peu, nous menaçons un peu pas mal Lucette dans un espagnol approximatif, on essaie de lui faire peur car sinon plus de sac, plus de caméra, plus d'appareil photo.
Au bout du compte et après de longues minutes avec son complice au téléphone, Lucette réussi à le convaincre de laisser le sac dans une petite ruelle juste à côté. Stef y va avec Lucette, Nicolas S. et une de ses collègue gentille, elle. Le sac est dans des escaliers, le complice en haut des escaliers, le sac est plein, moi j'achète des clopes pour Stephane (j'aime être au coeur de l'action).
Du coup Nicolas S. nous demande si on veut aller au commissariat pour dénoncer Lucette, mais nous dit que le commissariat est de l'autre côté de la ville, que l'on devra payer le taxi...en gros, il essaie de nous décourager. Nous demandons à sa collègue gentille si cela en vaut la peine, et l'air dégoutée, elle nous répond que non, que ça ne changera rien. Nous décidonc de ne pas y aller mais d'essayer de lui foutre la honte et la trouille avec quelques menaces de cassage de figure et et une petite bousculade devant tous les passants, que bien sûr nous serons incapables de faire (le cassage de figure).
Nous avons le sac, l'appareil photo, la caméra, une blessure de guerre (le tibia de Stephane), et une bonne dose d'adrénaline.
Voilà...8 heures plus tard je reprends...
Nous sommes seuls, au milieu de nulle part, c'est tellement bon, tellement agréable, tellement beau, immense, grandiose, blanc, salé...qu'après peut-être 3/4 d'heure de route, nous nous arrêtons pour une longue série de photos, de la plus classique, à la plus...à la moins......................................................................pudique on va dire.
On garde avec nous les moins pudiques....
Quelques temps plus tard, nous revenons sur nos pas, un peu flippé de ne pas revoir la caméra qui au bout du compte était bien là, personne ne l'avait vu et ne l'avait prise (ceux qui auront suivi l'histoire du vol le savaient déjà)
Au retour, petit pique-nique sur le Salar, une rouflaquette bien placée et plutôt fatigante (peut-être qu'un jour sur google maps elle sera visible auprès de la cabane à l'entrée du Salar à Colchani) , visite rapide auprès des gens qui extraient le sel, sans les gringos, et retour à Colchani, 5 km plus loin.
Le taxi est à l'heure, nous retournons à Uyuni, soleil couchant su le Salar, le ciel, de tous les côtès est magnifique, du noir au bleu foncé, au rouge vif, orange, blanc et jaune.... Nous nous arrêtons pour prendre quelques photos qui ne rendrons rien, ce sera dans nos têtes.
Nous allons rapidement sur internet car nous devons croiser Zoé et Peggy (deux Touranglles qui redescendent la Bolivie après bien d'autres pays visités), mais elles doivent prendre le bus la nuit même pour rejoindre Uyuni, alors que nous prenons le train cette même nuit pour Oruro, nous sommes dégoûtés. Au hasard nous leur laissons un petit message en espérant qu'elle le lisent avant leur départ et qu'elles s'arrêtent à Oruro.
Nous attendons le train qui est à 1h45...ça caille...le train arrive, nous avons pris les places les moins chères donc nous avons un siège une personne pour deux et les banquettes deux personnes sont pour trois. Heureusement le train n'est pas plein et nous réussissons à bouger. Il fait froid, très froid, les vitres du train gèlent...
Le train qui s'appelle le Wara Wara, arrivera à l'heure à Oruro, malgré sa mauvaise réputation. Au moment de récupérer nos bagages, quelqu'un interpèle Stephane...Zoé.
Elles ont vu le message avant de partir et ont rejoint Oruro dans la nuit.
Noous restons donc à Oruro une journée, café au marché, recherche d'hôtel, longue ballade,concert de punk dédié à Jésus lui-même,bon repas, défilé des écoles, porté de bouteille de gaz (merci Peggy), chemin de croix, Raymundo, rencontres, dés, rhum, vin, pizzas, re-rhum, grasse mat', re-café au marché puis départ chacun de notre côté, elles à Uyuni et nous à La Paz...
C'était vraiment bien de réussir à vous croiser les filles
On va se prendre une bière pour se remettre de notre journée, trinquer à la santé de Christian Jean Pierre, de Lucette, de Nicolas S., de sa collègue gentille et du complice barraqué de deux mètres. On prendra le temps plus tard de vous raconter La Paz...
Hasta siempre la revolucion
Un peu de retard. désolé. Nous sommes à La paz depuis hier soir. Mais. Revenons une semaine en arrière.
Pour lire ce message, Nirvana "Rape me" et si c'est fini, Kevin Johansen "en mi cabeza"
Nous partons de Tajira. Le barrage des campésinos est toujours d'actualité. Nous rejoignions le premier blocage en taxi. Bernardine, petite mamie bolivienne, est avec nous. Nous lui portons ses sacs. Trop gentils. Nous partons à pied au deuxième blocage. 3-4 kilomètres. Les sacs sont lourds. Il fait chaud. La route monte. Nous voyions le barrage dans la montagne. C'est encore loin. On marche...encore...encore... Les cents derniers mètres. les cinquante. On sue. Les pas sont plus courts. Le sac est plus lourd. Soudain. Des cris. Les chauffeurs courent à leur camion. Que se passe t-il? Le barrage va être levé. Il faut courir. Puiser les dernières forces. courir. Atteindre les camions. Leur demander s'ils vont à Villazon. Ou tupiza. Qu'importe. Passer le barrage. courir au camion de devant. Pour eux, une seule idée en tête. Passer le barrage. Les tortues-gringos écarlates ne sont pas la priorité. courir pour trouver. enfin. On grimpe dans la benne. Heureux. On s'en va. On a réussi. On crie. On regarde le paysage défilé. Tarija s'éloigne. La vue est belle. On avance. On s'assoie tant bien que mal. Une bache. très bien. La poussière. on se couvre le nez et la bouche. Puis. On s'arrête. On se lève. Un nouveau barrage. Juste le temps de siester dans le hamac à l'arrière du camion. on repart. celui-ci sera très court. Toujours le même paysage. des montagnes de velours. Et. Toujours la même poussière.
Le soleil se cache derrière les montagnes. Magique. Nous roulons dans la large vallée. On peut voir très loin devant. La lune arrive de l'autre côté. Elle est pleine. Un barrage campésinos. On doit rester la nuit. On dort à la belle étoile. Il fait très froid. On est à 3700m d'altitude. Le coeur bat vite. On se couche. On regarde les étoiles. On s'endort. Dans la nuit. Le camion repart. Puis se stoppe. Un nouveau barrage. encore un. Le soleil se lève. on regarde par dessus le camion. Encore un autre paysage. Somptueux. Quel chance d'être là. Merci campésinos. A flanc de montagne. La route est étroite. Les campésinos sont têtus. Pas prêt de repartir. Des camions décident de faire marche arrière. Emprunter une autre route. Nous changeons de camion. Une route...un grand mot...un chemin...un barrage. Il est midi. Les femmes des chauffeurs préparent le repas. Des patates à l'eau accompagnées de sardines à la tomates. Délicieux. On repart. de la poussière. Des virages. Des paysages spectaculaires. Une route qui se rétrécit encore. Au loin, des lumières. C'est Villazon. On est plus très loin. Enfin, c'est ce qu'on se dit. La nuit tombe. On rentre dans un canyon...Puis, un autre.Trop dangereux pour rester dans le camion. On descend le temps de la manoeuvre. C'est dangereux. On repart. Villazon, enfin. Soulagement.
Villazon, ville frontière avec l'argentine. Des rails . Une échoppe pour manger. Des gens errent. Des chiens trainent. Du repos. Des achats. Vêtements chauds en prévision de la suite. On passe la frontière. Pour la forme. Gare routière. Rassemblement de Gringos. Choc frontal. Pas prêt. C'est nous les gringos. Que nous. Sans eux! Plus maintenant. La route du tourisme.
Le bus. 3 heures. Tupiza. Rien d'exceptionnel. Si. Nous sommes invités chez Angel et Lysette. Ils ouvrent leur bar. Enfin, bientôt. Nous sommes les premiers clients. Visite du propriétaire. On boit une bière. On discute. On regarde national geographic. Les animaux dangereux. On regardera sous notre lit avant de se coucher. Du repos. encore...
vendredi 5 juin 2009
Message à lire en écoutant la lambada, puis si c'est fini avant la fin du message, So Lonely de Police.( les 2 chansons que l'on a entendu en arrivant à Tarija)
Donc...patatra...le drame... La route pour Tarija est bloquée par les paysans. Toutes les routes qui mènent au vin (région viticole) sont bouclées. C'est bien ça le drame...
Ce qui ne nous laisse que 4 possibilités :
- Nous repartons par le nord, mais c'est pas hyper drôle vu que c'est de là qu'on vient (et il n'y a pas de vin au nord)
- Nous passons plein sud par l'Argentine mais ça nous fait un gros détour et comme il ne nous reste même pas un mois, c'est un peu difficile de se rallonger autant ( et il n'y a pas de vin au sud)
- On essaie quand même, on passe tout droit et on voit bien se qui se passe.
- Ou alors dernière possibilité, on reste à Villamontes jusqu'aux prochaines élection, en 2012 afin de se faire élire maire et d'acheter un hélicoptère au frais du contribuable Bolivien, ce qui nous permettrait d'aller directement à Tarija sans perdre du temps bêtement par la route (mais il n'y a pas de vin à Villamontes)
C'est donc la raison (mais pas Loïc) qui nous à fait prendre notre courage à deux mains et décider de foncer tout droit, tête baissée, jusqu'à Tarija qui n'est qu'à 250 kms.
Aucun bus ne partent de Villamontes, étant donné qu'ils n'y a pas moyen de passer jusqu'à Tarija. Nous allons donc près du marché pour nous renseigner sur l'endroit où trouver des camions qui se rendent jusqu'à Tarija, ou du moins jusqu'au premier barrage (il y en a deux) .
Une fois les informations presques prises (le Bolivien du sud ne fait en effet pas énormément d'efforts pour articuler, ce qui peut se comprendre étant donner l'énorme boule de feuilles de coca qu'il machouille en permanence...), nous nous rendons à la sortie de la ville pour faire du stop, ce qui s'avèrera payant...et non je déconne...on a attendu, attendu et personne n'est jamais venu, jusqu'au moment où un Boliven articulant nous a conseiller de nous rendre à un point de contrôle sur la route de Tarija où nous aurions plus de chances de trouver un camion ou un micros (mini bus).
Donc taxi jusqu'au punto de controleos (ou quelque chose comme ça)...et ce sera micros. En effet, 5 minutes après notre arrivée, un micros pas vraiment complètement plein accepte de nous prendre moyennant finances. Après mûres réflexions et une pensée pour Hanz et l'Australie nous acceptons.
Voyage vraiment magnifique, traversée du Canyon de Pilcomayo, et surtout, ça y est, enfin, nous nous attaquons à la Cordillère des Andes, la Guyane, l'Amazonie, Rio nous paraissent vraiment loin.
Ce voyage de 150 km en 6 heures (une bonne moyenne par rapport à ce qu'on a pu connaître avant) nous à mené jusqu'à Entre Rios, charmant village au milieu des montagnes, petite place centrale bien fleurie avec des roses de toutes les couleurs, petite église plutôt jolie (On commence à être calés en Eglises).
Donc impossibilité d'aller plus loin, le barrage se situe à 25 km mais le chauffeur ne veut pas s'embarquer dans les routes de montagne au risque d'y rester bloqué quelques jours. Nous restons donc une nuit à Entre Rios, car il est trop tard pour nous risquer à passer. Donc petite soupe et au lit à 21h30 vu qu'on est un peu fatigué étant donné les décisions importantes qu'on a eu à prendre aujourd'hui tellement qu'elles peuvent influencer le reste de notre voyage et que ce serait vraiment con si par la résultante de plusieurs facteurs communs voire même de facteurs qui n'auraient rien en commun avec ceux dont on aurait pensé qu'ils le fûtent, nous perdions trop de temps.
Jeudi matin donc (hier), nous n'entendons pas notre réveil. Alors que nous souhaitions partir vers 7h pour optimiser nos chances d'arriver dans la journée à Tarija, nous nous postons sur la route, à l'extérieur d'Entre Rios, vers 10h30.
17 minutes de stop avant qu'un camion ne s'arrête, nous grimpons et nous retrouvons avec 9 Boliviens installés sur les sacs de nourriture à l'arrière du camion. Ils rigolent un petit peu et se moquent gentillement de nous, des gringos qui viennent de monter avec eux mais nous on est tellement content de voyager comme ça, à la Bolivienne, de connaître enfin ça, qu'on ne s'en préoccupe pas et qu'on en rigole même avec eux.
Une petite heure, de jolis paysages et quelques bonnes rigolades plus tard, nous arrivons au barrage des paysans. De nombreux camions sont bloqués sur cette petite route de montagne, nous descendons et allons nous renseigner. Nous arrivons à l'heure d'une réunion donc nous attendons le résultat avec impatience, faisant passer le temps en prenant quelques photos, discrètement au début, puis plus du tout après. Après de longues discussions, ils décident de continuer à bloquer la route. Nous nous renseignons donc auprès de nos compagnons de voyages et partons avec eux à pieds pour passer le barrage.
Moment un peu génant mais plutôt marrant aussi quand nous passons le barrage; les nombreux paysans (100 ou 200 peut-être...allez 10 000 pour que ce soit plus sensationnel) sont de chaque côté de la route, en hauteur et nous regardent passer, plutôt intrigués me semble-t-il de nous voir ici, deux gringos au milieu de nulle part...aidant nos compagnons de voyages à porter leurs affaires, ce qui nous à valu de devenir des "gringuitos", ce qu'on a pris beaucoup plus affectueusement. ça y est, on s'est fait des potes!
Gros coup de chances car de l'autre côté du barrage, il y avait un taxi qui acceptait de nous amener à Tarija. Nous ne sommes pas montés tous les 11 dans la voiture mais nous étions quand même 9 (avec le chauffeur) chargés comme des mules sur les routes de montagnes.
Deux grosses heures et un barrage plus tard, nous sommes arrivé à Tarija...les temps de trouver une auberge, de prendre une douche et nous étions déjà au bar pour la petite bière qui fait du bien. Bien sûr, nous avons enchaîné avec le super resto ( vu que ça ne coûte rien ici) pour un super repas et surtout la fameuse bouteille de vin (qui fait du bien elle aussi).
Impossible de trouver un endroit où finir la soirée mais nous allons nous rattrapper ce soir.
Nous comptons quitter Tarija demain, passer les barrages pour sortir et nous rendre dans la réserve de Sama pour faire un peu de rando et y voir des flamands roses...
Mais comme on a réussi à rentrer dans la seule ville du pays qui est encerclée par des barrages (et des vignes), on va peut-être rester.
Hans va bien, seulement un nez cassé, et on a définitivement perdu l'Australie qui ne mérite pas sa majuscule donc l'australie.
samedi 30 mai 2009
Bolivie mon amour
Le train Santa Cruz-Villamontes
Stop et échec
On pourrait faire carrière, non?
San José de Chiquitos, la fameuse église
Apparté 3 : WE LOST AUSTRALIA
Cela aurait pu être une matinée parfaite mais soudain, patatra...c'est le drame...la suite au prochain épisode....
Stop et échec
On pourrait faire carrière, non?
San José de Chiquitos, la fameuse église
nuage
C'est le Chibidibidi bidi, C'est le Chibidibidi bida
Ca fait déja deux semaines que nous abandonnons le blog. On a du faire face aux narco trafficants qui nous ont kidnappé moyennant une grosse somme d'argent. Mais, ca, pernaud n'en parle pas. c'est sur que ca fait moins rêver que la fabrication du crotin de chavignol a chavignol. Salaud de pernaud, il n'y a bien qu'avec de l'eau et des glacons que tu te révèlles agreable...
Après les narco, c'etait le train de la mort en compagnie des ménonites. Ces drôles de gens venus du mexique pour cultiver et qui ne se melangent jamais aux boliviens. Ils sont originaires de hollande ou d'allemagne nous semble t-il. Bref, nous ne sommes pas tres calés en ménonites, par contre, on peut dire qu'ils ont des habits assez ridicules: style JR pour les hommes et mary hingles pour les femmes.
Tous, nous nous retrouvons dans le même train. Les enfants dorment par terre, on s'installe comme on peut et surtout sans trop écraser la tête de Hanz, le bébé ménonites. }Le train tangue un peu, c'est pour ca qu'il est surnomme ''train de la mort''. A part une ou deux frayeurs où nous avons été un peu bousculés et manqué d'écraser la tête de Hanz, c'était plutôt tranquille. On s'attendait a pire, on était prêt! Nada... (a souligner, des progrès fulgurants en espagnol...)
Une étape a San Jose de Chiquitos. Ville far west avec des rues en terre rouge, des échoppes le long de la route, une gare et une belle eglise. Les missionnaires jésuites se sont installés dans la région il y a quelques années et ont construits une église ici.
A Santa Cruz, nous logions chez Damiana et Rosio, une femme. et qui a accepté de nous héberger par le biais du couch surfing. On s'est tres vite senti comme chez nous alors on est resté a pas foutre grand chose pendant quatre jours. Enfin, pas foutre grand chose, on a quand meme vu la belle victoire de Monfils, et on a aussi mangé, beaucoup beaucoup mangé.
Santa cruz della sierra...
Nous repartons desormais pour Villamontes aujourd'hui lundi et.....non....pas de train de lundi et on est comme des cons a la gare avec nos sacs donc on achète nos tickets pour demain mardi. Ce qui nous laisse l'occasion de profiter de notre deuxième journée ensoleillée a Santa Cruz, et éventuellement de la TV.
C'est le Chibidibidi bidi, C'est le Chibidibidi bida
Je sais pas ce qu'est-ce que ça veut dire
mais c'est le Chibidibidi bida
Evo Morales
Ca fait déja deux semaines que nous abandonnons le blog. On a du faire face aux narco trafficants qui nous ont kidnappé moyennant une grosse somme d'argent. Mais, ca, pernaud n'en parle pas. c'est sur que ca fait moins rêver que la fabrication du crotin de chavignol a chavignol. Salaud de pernaud, il n'y a bien qu'avec de l'eau et des glacons que tu te révèlles agreable...
Après les narco, c'etait le train de la mort en compagnie des ménonites. Ces drôles de gens venus du mexique pour cultiver et qui ne se melangent jamais aux boliviens. Ils sont originaires de hollande ou d'allemagne nous semble t-il. Bref, nous ne sommes pas tres calés en ménonites, par contre, on peut dire qu'ils ont des habits assez ridicules: style JR pour les hommes et mary hingles pour les femmes.
Tous, nous nous retrouvons dans le même train. Les enfants dorment par terre, on s'installe comme on peut et surtout sans trop écraser la tête de Hanz, le bébé ménonites. }Le train tangue un peu, c'est pour ca qu'il est surnomme ''train de la mort''. A part une ou deux frayeurs où nous avons été un peu bousculés et manqué d'écraser la tête de Hanz, c'était plutôt tranquille. On s'attendait a pire, on était prêt! Nada... (a souligner, des progrès fulgurants en espagnol...)
Une étape a San Jose de Chiquitos. Ville far west avec des rues en terre rouge, des échoppes le long de la route, une gare et une belle eglise. Les missionnaires jésuites se sont installés dans la région il y a quelques années et ont construits une église ici.
San Jose, l'occasion aussi pour nous de nous faire raser chez le barbier de la ville qui soit dit en passant était pour nous l'unique occasion de regarder la finale de la ligue des champions. Nous voir ainsi nus, vierges de tout poil, nous a donné l'envie de faire des photos de charme, nous vous montrons la plus soft.Bon bref, apres la ville fantome, nous avons repris le ''train de la rigolade'' pour Santa Cruz. Une bien belle église aussi ma foi.
Apparté 1 : J'ai marché sur Hanz...deux fois
A Santa Cruz, nous logions chez Damiana et Rosio, une femme. et qui a accepté de nous héberger par le biais du couch surfing. On s'est tres vite senti comme chez nous alors on est resté a pas foutre grand chose pendant quatre jours. Enfin, pas foutre grand chose, on a quand meme vu la belle victoire de Monfils, et on a aussi mangé, beaucoup beaucoup mangé.
Santa cruz della sierra...
Nous repartons desormais pour Villamontes aujourd'hui lundi et.....non....pas de train de lundi et on est comme des cons a la gare avec nos sacs donc on achète nos tickets pour demain mardi. Ce qui nous laisse l'occasion de profiter de notre deuxième journée ensoleillée a Santa Cruz, et éventuellement de la TV.
Apparté 2 : Il y a une église à San José de Chiquitos
Donc nous sommes demain, aujourd'hui, c'est a dire mardi, le train pour Villamontes super agréable, pas a manger, et pas a boire, alors qu'on pensait pouvoir tout acheter aux différents arrêts qu'on allait faire. Et puis surtout, il a commencé a faire froid, très froid, tout au long de la nuit jusqu'a notre arrivé a Villamontes au petit matin, le soleil levant, brume encore présente et montagnes apparaissants pour la premiere fois....magnifique....
Apparté 3 : WE LOST AUSTRALIA
Cela aurait pu être une matinée parfaite mais soudain, patatra...c'est le drame...la suite au prochain épisode....
Apparté 4 : FUCK, WE FOUND AUSTRALIA
lundi 25 mai 2009
Rio de Janeiro...
Raymundo
Si vous ne savez pas où aller pour vos vacances et que vous avez envie de faire la fête, pas de tergiversations: c'est Rio...
Rio la belle...(A lire avec une voix de Michel Drucker)
Rio la merveilleuse...
Rio la musique...
Rio la sulfureuse...Rio l'authentique...
Rio l'innoubliable...
Rio la chouille...
Rio la Samba...
Rio Lapa...
Rio Maracana...
Rio praia...
Rio Copacabana...
Rio Ipanema...
Rio Reggae...
Rio la joie de vivre...
Rio mon amour...
Rio mon amour...
Nous avions envie de festoyer, ça n'a pas manqué. Lapa, les concerts de samba où tout le monde danse et chante en choeuR avec le sourire, et grâce à cette musique qui sait parler aux cOrps pour les faire bouger. Le cerveau ne contrôle plus rien, le corPs déambule seul...
Et puis, ce grand-père qui grattait et chantait la bossa-nova dans ce resto populaire avec les mamies qui chantent encore... Quelle voix envoutante papi!
Maracana et sa joyeuse follie...
Notre pLage de Copacabana, le doux sOleil, le léger vent, le Paysage..., et Raymundo qui veille toujours sur nous. (surnom donné au christ redempteur perché sur sa colline) Quelle apparition lorsqu'il fait nuit noire et que vous apercevez Raymundo tout là haut, luisant de beauté...Amen (Oui, Rio bouleverse véritablement!)
Enfin, Rio, ça a été des rencontres: ''CLive, stop just stop'' from TorOnto et ''La Sabrina Bonita'' (titre que notre papi du resto lui a consacré) from Cologne.
Rio marque à vie, elle ne laisse pas indemne. C'était d'ailleurs difficile de la quitter, rempli d'émotion. Il fallait donc passer à autre chose, et vite. Enfin, pas si vite puisque nous avons mis 30 heures de bus (mais ça le vaut bien!) pour rejoindre la frontière bolivienne à Corumba. Il fallait bien autant de temps pour se remettre de ce séjour à Rio...
Demain, nous avons rendez-vous avec la Bolivie et le ''death train'' (on verra bien pourquoi il est surnommé ainsi!) alors Au revoir Brasil (à prononcer Brasiououououou) et à très vite sans aucun doute...
jeudi 21 mai 2009
lundi 18 mai 2009
Itaituba-Campo Grande (via Novo Progress, Guaranta...)
Effectivement, nous n'avons pas donné signe de vie depuis plusieurs jours. Ma mère avait déjà commencé sa lettre à Bernard Kouchner... Nous étions effectivement perdu en plein milieu de l'amazonie ...
Itaituba-Novo Progress pour commencer....Et avant de commencer, nous vous conseillons une petite musique d'accompagnement, que nous apprécions particulièrement.Vous pouvez la trouver sur youtube en tapant : Pink Floyd, Atom Heart Mother (Part 1)
Itaituba-Novo Progress pour commencer....Et avant de commencer, nous vous conseillons une petite musique d'accompagnement, que nous apprécions particulièrement.Vous pouvez la trouver sur youtube en tapant : Pink Floyd, Atom Heart Mother (Part 1)
Nous sommes arrivés à Itaituba lundi matin, bien décidés à enchaîner en bus dès que possible, traverser ce qui nous restait à traverser d'Amazonie, traverser vite, direction plein sud et arriver à Campo Grande.
Les gens que nous rencontrions nous disaient qu'il faudrait beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps pour ralier Novo Progress, qui se situe à moins de 400 km d'Itaituba. Evidemment, nous ne voulions pas les croire et restions entêtés, et puis, de toutes façons, il fallait faire ce trajet, pas le choix, et vite si possible.
Donc mardi,, 16h, départ d'Itaituba par le bac qui relie la ville à Miritituba, de l'autre côté du fleuve, plutôt agréable pour commencer. Miritituba est une espèce de petite ville hors du temps, avec des maisons tout en bois, du genre far west, saloon...Nous n'y restons pas et partons immédiatement.
Miritituba est reliée au reste du pays par une route qui s'appelle la transamazonica, une route qui était sensée traverser le pays d'est en ouest mais qui finalement s'arrête désormais, si nous avons bien compris à cause de la déforestation aux abords de cette route. Cette route donc qui part de Miritituba est en fait une piste, très large, une sorte d'autoroute mais en terre, où se mélangent motos, camions, pick-up, cars, chevaux, bovins...., un grand bordel, mais agréable...un vrai Mad Max mais avec de la jungle autour...
Et du coup premières frayeurs car pluie+piste en terre=grosses glissades, mais maîtrises par un chauffeur de bus exceptionnel.Avez-vous déjà vu un bus avancer sur le côté, en crabe, faire des dérapages, repartir, froler le fossé....et bien c'est vraiment impressionnant, surtout de l'intérieur.
Cette grande route de terre vers l'est n'a duré qu'une heure avant de récupérer la route du sud qui part vers Novo Progress puis Cuiaba. Du goudron, formidable, nous voilà rassurés, cela ne durera que 20 minutes...puis autre piste en terre, beaucoup plus étroite. Nous étions seuls au monde, au milieu de la forêt. Il a commencé à faire nuit, ce qui n'a pas rendu la chose plus rassurante car le bus partait dans tous les sens et nous ne voyons pas ce qu'il se passait, jusqu'au moment où ce qui devait arriver arriva: l'arrière du bus à chassé et est tombé dans un trou.Le chauffeur à tout essayer pour nous sortir de là, et les pneus qui fumaient au bord de l'explosion. Mais impossible, on était vraiment dans le laguen...ou dans la bouse pour les non bretons!
Dans ces cas-là, les hommes sortent donc nous avons suivi, et tenté de pousser le bus, ce que nous avons réussi sur 4 ou 5 mètres, ce qui était vraiment insuffisant pour repartir.Il y avait un seul passage pour le bus et tout autour de la terre glaise sur presqu'un mètre de hauteur. Une voiture est arrivée puis est repartie en arrière car ne pouvait pas passer ni nous aider. En fait elle est partie chercher de l'aide au dernier village que nous avions passé.
Il devait être aux alentours de une heure du matin, nous poussions depuis 23h30, et nous avons attendus de l'aide jusqu'à 5h17 (il faut être précis).
Nuit très difficile, il faisait très chaud, nous étions tous dans le bus, à l'arrêt, entourés d'une immense forêt, et du coup des proies faciles pour les moustiques...on s'est fait ravager...tous, c'était impressionnant.
5h17 donc, un bruit de moteur puis des feux, enfin, un homme arrive sur son tracteur on le voit passer à côté du bus, clope au bec. Il met 10 min pour nous sortir de là et c'est reparti, enfin pour environ 30 minutes avant de nous remettre dedans. enfin, c'est plutôt un camion qui ]s'était mit dedans, là encore nous avons attendu de l'aide pendant 5 ou 6 heures...
Puis nous sommes repartis, nous sommes encore enlisés, mais cette fois, à la force de nous bras, nous avons réussi à sortir le bus de là. Notre chef était un grand père, il sera notre leader spirituel à présent. Je me souviens encore des cris des enfants et de la joie des femmes quand nous avons réussis, tous ensemble, solidaires, à faire avancer le bus. Nous nous étions bien sûr préalablement tous rassemblés autour du bus, main dans la main afin de prier les dieux des bus et transports routier en Amazonie (Ces deux dieux travaillent main dans la main) tous nus avec une plume dans le cul, évidemment...c'est la tradition dans l'amazonie...
Nous sommes repartis sur la route BR133 rempli d'enthousiasme, la paille au cul et l' feu d'dans comme on dit chez moi (traduction pour les non sarthois:sereinement mais un peu pressés d'arriver quand même!!!) jusqu'à bien sûr un nouvel arrêt forcé, puis un autre et un autre. Au total, 31 heures et beaucoup d'arrêts, de piqures de moustiques, mais aussi quelques jolies rencontres, des gens vraiment accueillants, qui pour de vrai se foutaient un peu de nous au début mais qui ont vu qu'on essayait nous aussi de se démener pour les aider, avec nos petits bras. On n'a sûrement pas fait grand chose mais on était bien fatigué, bien dégueullasses, avec des nouveaux potes, et c'était vraiment bon. Ce n'était pas juste un trajet en bus, c'était tout, c'est dans nos têtes.
Le trajet Novo Progress-Guaranta était à peu près la même chose: 30 heures de trajet au lieu de 12 prévus avec la même glaise, les mêmes trous, les mêmes poussages de bus, les mêmes moustiques, mais fort de notre expérience, nous étions mieux préparés aux moustiques et aux efforts...
Puis après, Guaranta, Campo Grande, seulemt 4 heure de retard 33 heures et un bus climatisé, le luxe bien sûr mais tellement moins bon...On a quand même trouvé le moyen d'avoir une panne éléctrique...
Et puis, nous avons encore repris un bus pour encore beaucoup d'heures. Nous sommes partis de Campo grande pour...................................................
Les gens que nous rencontrions nous disaient qu'il faudrait beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps pour ralier Novo Progress, qui se situe à moins de 400 km d'Itaituba. Evidemment, nous ne voulions pas les croire et restions entêtés, et puis, de toutes façons, il fallait faire ce trajet, pas le choix, et vite si possible.
Donc mardi,, 16h, départ d'Itaituba par le bac qui relie la ville à Miritituba, de l'autre côté du fleuve, plutôt agréable pour commencer. Miritituba est une espèce de petite ville hors du temps, avec des maisons tout en bois, du genre far west, saloon...Nous n'y restons pas et partons immédiatement.
Miritituba est reliée au reste du pays par une route qui s'appelle la transamazonica, une route qui était sensée traverser le pays d'est en ouest mais qui finalement s'arrête désormais, si nous avons bien compris à cause de la déforestation aux abords de cette route. Cette route donc qui part de Miritituba est en fait une piste, très large, une sorte d'autoroute mais en terre, où se mélangent motos, camions, pick-up, cars, chevaux, bovins...., un grand bordel, mais agréable...un vrai Mad Max mais avec de la jungle autour...
Et du coup premières frayeurs car pluie+piste en terre=grosses glissades, mais maîtrises par un chauffeur de bus exceptionnel.Avez-vous déjà vu un bus avancer sur le côté, en crabe, faire des dérapages, repartir, froler le fossé....et bien c'est vraiment impressionnant, surtout de l'intérieur.
Cette grande route de terre vers l'est n'a duré qu'une heure avant de récupérer la route du sud qui part vers Novo Progress puis Cuiaba. Du goudron, formidable, nous voilà rassurés, cela ne durera que 20 minutes...puis autre piste en terre, beaucoup plus étroite. Nous étions seuls au monde, au milieu de la forêt. Il a commencé à faire nuit, ce qui n'a pas rendu la chose plus rassurante car le bus partait dans tous les sens et nous ne voyons pas ce qu'il se passait, jusqu'au moment où ce qui devait arriver arriva: l'arrière du bus à chassé et est tombé dans un trou.Le chauffeur à tout essayer pour nous sortir de là, et les pneus qui fumaient au bord de l'explosion. Mais impossible, on était vraiment dans le laguen...ou dans la bouse pour les non bretons!
Dans ces cas-là, les hommes sortent donc nous avons suivi, et tenté de pousser le bus, ce que nous avons réussi sur 4 ou 5 mètres, ce qui était vraiment insuffisant pour repartir.Il y avait un seul passage pour le bus et tout autour de la terre glaise sur presqu'un mètre de hauteur. Une voiture est arrivée puis est repartie en arrière car ne pouvait pas passer ni nous aider. En fait elle est partie chercher de l'aide au dernier village que nous avions passé.
Il devait être aux alentours de une heure du matin, nous poussions depuis 23h30, et nous avons attendus de l'aide jusqu'à 5h17 (il faut être précis).
Nuit très difficile, il faisait très chaud, nous étions tous dans le bus, à l'arrêt, entourés d'une immense forêt, et du coup des proies faciles pour les moustiques...on s'est fait ravager...tous, c'était impressionnant.
5h17 donc, un bruit de moteur puis des feux, enfin, un homme arrive sur son tracteur on le voit passer à côté du bus, clope au bec. Il met 10 min pour nous sortir de là et c'est reparti, enfin pour environ 30 minutes avant de nous remettre dedans. enfin, c'est plutôt un camion qui ]s'était mit dedans, là encore nous avons attendu de l'aide pendant 5 ou 6 heures...
Puis nous sommes repartis, nous sommes encore enlisés, mais cette fois, à la force de nous bras, nous avons réussi à sortir le bus de là. Notre chef était un grand père, il sera notre leader spirituel à présent. Je me souviens encore des cris des enfants et de la joie des femmes quand nous avons réussis, tous ensemble, solidaires, à faire avancer le bus. Nous nous étions bien sûr préalablement tous rassemblés autour du bus, main dans la main afin de prier les dieux des bus et transports routier en Amazonie (Ces deux dieux travaillent main dans la main) tous nus avec une plume dans le cul, évidemment...c'est la tradition dans l'amazonie...
Nous sommes repartis sur la route BR133 rempli d'enthousiasme, la paille au cul et l' feu d'dans comme on dit chez moi (traduction pour les non sarthois:sereinement mais un peu pressés d'arriver quand même!!!) jusqu'à bien sûr un nouvel arrêt forcé, puis un autre et un autre. Au total, 31 heures et beaucoup d'arrêts, de piqures de moustiques, mais aussi quelques jolies rencontres, des gens vraiment accueillants, qui pour de vrai se foutaient un peu de nous au début mais qui ont vu qu'on essayait nous aussi de se démener pour les aider, avec nos petits bras. On n'a sûrement pas fait grand chose mais on était bien fatigué, bien dégueullasses, avec des nouveaux potes, et c'était vraiment bon. Ce n'était pas juste un trajet en bus, c'était tout, c'est dans nos têtes.
Le trajet Novo Progress-Guaranta était à peu près la même chose: 30 heures de trajet au lieu de 12 prévus avec la même glaise, les mêmes trous, les mêmes poussages de bus, les mêmes moustiques, mais fort de notre expérience, nous étions mieux préparés aux moustiques et aux efforts...
Puis après, Guaranta, Campo Grande, seulemt 4 heure de retard 33 heures et un bus climatisé, le luxe bien sûr mais tellement moins bon...On a quand même trouvé le moyen d'avoir une panne éléctrique...
Et puis, nous avons encore repris un bus pour encore beaucoup d'heures. Nous sommes partis de Campo grande pour...................................................
lundi 11 mai 2009
un peu de poule?
Retardateur, racines, sol glissant...
Après quatre heures de bus sur une piste rouge détrempée en bordure du rio tapajos et de la forêt amazonienne (je vous laisse imaginer les couleurs), nous arrivons à Maguary dans la réserve naturel de Tapajos, où des villageois développent l'écotourisme depuis quelques années. Nous avons donc loger chez Bill (chef de la communauté)...euh...enfin il s'appelle Abilio, en compagnie de sa femme, ses deux fils, sa belle fille, sa petite fille, les chiens, le chat, les poules et le coq... Parfait!
Le soir de notre arrivée, nous sommes allés pêcher au filet avec l'un des fils. une vingtaine de poisson attrapés (tout de même!), avec en prime, un magnifique coucher de soleil sur le rio tapajos.
Au retour, la mère a attrapé une poule. Elle lui a tordu le cou et l'a mise dans notre assiette avec du riz et des pâtes (acte 1).
Le lendemain, nous avons randonné 6 heures dans la forêt à la rencontre des grands arbres latex et boulanger(Sumaoma) (et les autres mais j'ai pas retenu les noms), les gros papillons bleus, les grosses migales, les singes et les chants des oiseaux que nous savons désormais imiter parfaitement. Au retour, poule, riz et pâtes.
Samedi, nous avons été faire une balade au village voisin entre deux averses. Nous avons rencontré des villageois avec qui nous avons joué au billard (eh oui! même au milieu de l'amazonie) en sirotant une bonne bière (ça faisait quand même deux jours qu'on n'en avait pas bu) avant de rentrer et de goûter à... la poule, au riz et aux pâtes...
C'était si paisible ce petit endroit, ces gens étaient si gentil. Une façon de vivre tellement éloignée de la nôtre...La femme aux tâches domestiques et l'homme au champs ou à la pêche...Quelle nostalgie du bon vieux temps. ça fait rêver...enfin, sans la poule, le riz et les pâtes!
Finalement, nous sommes de retour à santarem pour la simple et bonne raison de fêter la bière, et aussi accessoirement, qu'il n'y avait pas de transition fluviale entre Maguary et Itaituba. Du coup, nous revoilà mais pas de trace de fête de la bière sur le port. Juste des familles venues se promener le long de l'amazone, les pêcheurs, les bateaux et la messe qui crie dans les hauts parleurs de la ville. Alors, on a fêté la bière tous les deux, sans poule ni riz ni pâtes, avant de rejoindre le bateau qui nous emmène aujourd'hui à Itaituba (J'ai déjà l'impression de tanguer même après une nuit). Et, bonne nouvelle, Guillaume a racheté un câble donc il y a des photos sur les autres messages.
mercredi 6 mai 2009
Macapa-Santarem, la remontée de l'Amazone en bateau
Bon, toujours pas de photos, j'ai reussi a égarer le cable de l'appareil tout a l'heure dans le bateau.Nous avons réussi a avoir un bateau de justesse lundi (on est arrive 20 minutes avant le départ!), le temps de trouver une petite place ou installer nos hamacs et c'est parti direction Santarem. Premier coucher de soleil sur l'Amazone, plutot pas mal,accompagné d'une premiere biere sur l'Amazone, encore mieux... puis premier repas, une seule petite table pour 85 passagers (Stephane a compte, il ne devait vraiment pas s'ennuyer...), donc on a attendu notre tour pour manger la soupe, c'etait un moment vraiment convivial. La proxiçité avec les gens(vous verrez les photos si je retrouve le cable) n'a pas eu que des mauvais cotés, car ca nous a permi de faire de jolies rencontres avec nos voisins, un couple et leur petite fille, puis un père avec son fils, qui prenait bien le temps de nous montrer les particularite de l'Amazone (vegetation, village, dauphins...).
Nos autres voisins nous ont bien fait marrer, un homme d'environ 35 ans et sa gentille maman qui passait son temps a aller le chercher au bar du bateau pour lui donner des gifles et de bons coups de pieds, elle commence a se faire vieille et a du mal a marcher mais quand elle tape ça a l'air de faire mal!
La premiere nuit s'est plutot bien passee, nous étions réveilles très tôt et cela nous a permis de profiter du lever de soleil (Pas dégueu non plus). Nous avons fait quelques escales le long du fleuve, découvert pas mal de villages ou de maisons isolees ou les enfants prenaient leur pirogue au passage du bateau pour essayer de récuperer ce que les passagers voudraient bien leur donner.
La deuxieme nuit a ete un peu plus difficile avec le bruit du moteur qui commencait a devenir assez agaçant et a cause d'une bonne grosse averse qui a rendu la nuit un peu flippante.
Bref, des images plein la tete, des décolletés plein les mirettes ....on est bien arrivé à Santarem, on compte prendre quelques jours ici pour aller un peu en forêt dans un village qui n'est pas très loin, et aussi pour décider de la suite à donner à notre voyage...La question: soit rejoindre Caceres (au sud du Brésil) en bus, environ deux jours; soit par bateau en passant par Manaus et Porto Vehlo, environ 7 jours...On aura pris notre décision samedi. on tient aussi compte du fait qu'éventuellement dans une possibilité probable, on pourrait participer à la fête de la bière qui a lieu dimanche à Santarem, mais je ne suis pas sûr que ce genre de rassemblement puisse nous plaîre.......
Pour l'heure, on arrête internet, on va manger un peu, peut-être boire aussi un verre mais seulement pour permettre à Stephane de reprendre un peu ses esprits car il a oublié de s'arrêter de tanguer après l'arrivée du bateau.
Et ce soir on a négocié avec le capitaine du bateau pour rester dormir dessus, ce qui nous fait économiser une nuit d'hôtel et nous évite d'avoir à nous ballader avec nos sacs, ce qui n'est pas désagréable...
lundi 4 mai 2009
De Montjoly à Macapa...
Laeti et yann nous ont accompagné jusqu'à la frontière brésilienne pour nous lancer dans l'aventure. Nous avons donc pris la route du brésil tous les quatre dans la voiture, Birdy Nam Nam à fond (c'est de la musique!!!), au milieu de la forêt, des arbres gigantesques, de la terre rouge et... des voitures brûlées qui abondent le long de la route... Pas très rassurant mais nous avons pris la route de jour ce qui est moins risqué!
Nous avons finalement passé deux soirées à Oyapoque car c'était dur de se quitter. Alors, nous avons bu des caïpiriña en écoutant la Bregua (musique de merde, mais locale...).
Samedi, nous sommes allés aux chutes en moto taxi... C'était bien chouette d'avoir le jacousi naturel au milieu des vaches et des cochons... Les photos vont bientôt arrivées...patience...
Nous avons vu partir Laeti et yann en pirogue hier après midi. Emotion. En tout cas, merci à vous deux pour nous avoir fait découvrir votre petit monde à vous. Rendez vous pour d'autres aventures...
Nous avons pris le bus hier soir à 17h pour rejoindre Macapa soit 12h dans la forêt, traversant les zones indigènes perdues au milieu de nulle part, sur une route défoncée: ce n'était pas des nids de poule mais un vrai poulailler...Mais, ça ne dérangeait pas du tout le chauffeur qui roulait à toute allure! Comment dormir dans ces conditions? Donc, nuit blanche...
Aujourd'hui, on a passé notre temps entre le consulat et la banque donc c'est pas très passionnant. En plus, on comprend rien et la guichetière prenait Gui pour un truand car il ne savait pas refaire sa signature.
Bon, on a quand même trouvé le luxe de manger face au rio amazonas...
Maintenant, il fait terriblement chaud et pour cause, Macapa est pile à l'équateur. Et pourtant, pas le temps d e trainer à boire une bière à l'ombre, nous devons filer à santana pour tenter de trouver un bateau qui part ce soir pour santarem (deux jours de croisière en hamac)... Bonoice à vous...
jeudi 30 avril 2009
Photos de Javouhey
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