Attention, nous envoyons deux messages aujourd'hui donc il faut commencer par Tarija-Tupiza : "Hasta siempre la revolucion"
Pour lire ce message, vous pouvez écouter Counting Crows, Mr Jones (entendu à Uyuni dans un bar en attendant le train) et Alpha Blondy, Brigadier Sabari
Alors Tupiza...Tupiza...Tupiza....
Pour quitter Tupiza, on trouvais ça plutôt pas mal de partir en stop, en trouvant un camion à la sortie de la ville, on commence à avoir de l'expérience pour ça, mais catastrophe, pas de camion, alors que nous nous sommes levés à 6h du matin comme des imbéciles après une soirée arrosé nous nous retrouvons dans le froid pendant à peu près douze minutes, découragés de trouver quelqu'un pour nous enmener. Douze minutes où dans une vivacité d'esprit intense, nous décidons de prendre le train qui part à 18h30...il est 8h, nous avons rendu la chambre d'hôtel et nous voilà avec nos sacs dehors obligés d'attendre la fin d'après-midi, ce qui n'est pas très, mais alors vraiment pas très malin...
Le gentil monsieur de l'hôtel a accepté de garder nos sacs toute la journée, comme ça nous avons pu profiter de Tupiza sans être trop encombrés.Internet, balade, repas au marché, et nous voici rendu à 18h re-avec nos sacs à la gare, en compagnie de quelques gringos que nous fuyons tant depuis Villazon.
Le train super classe, chauffé, télé, avec un peu de Bob Marley pour commencer...plutôt tranquille le voyage, on était pas habitué à ça.
Uyuni, 10 juin 2009 (enfin 9 juin pour être précis, il est 23h50):
ça caille (zut, il faut que j'enlève l'italique), ça caille donc on part à la recherche d'un hôtel qu'on ne met pas trop longtemps à trouver car il y en a plein partout car il y a plein de gringos car c'est une ville touristique car c'est pas loin du désert de sel....car...c'est tout....ah non, car c'est quand même beau un désert de sel.
A l'hôtel donc, une heure du matin, j'ai froid, j'essaie de me réfugier rapidement dans mon lit qui pris de panique par cette prise d'initiative si soudaine a pris la désicion de se dérober sous mon corps pourtant si svelte. Dans mon beau collant de quand il fait froid, et par terre par la même occasion je décide d'aller voir la dame de l'accueil vu que Stephane il voulait pas vu que lui son lit il était pas cassé....Nous quittons la chambre 14 pour la chambre 13 (cela vallait bien 5 ligne d'explications)
Pour voir le Salar dans toute sa splendeur, les gens normaux vont voir une des 80 et quelques agences de tourisme afin de louer un 4*4 et un chauffeur pour 2, 3 ou 4 jours et voir les lagunes colorées, les montagnes je ne sais plus quoi.... Et ben nous, comme on ne veut pas passer 2, 3 ou 4 jours à rouler les 3/4 de la journée enfermés avec ces fameux gringos, et faire comme tout le monde, et ben on à voulu faire du stop jusqu'à Colchani pour voir le Salar de nos propres moyens...mais vu que nous avons perdu notre savoir faire en pouce depuis Tupiza (voir ligne 1), nous prenons un taxi qui accepte de venir nous chercher à la fin de la journée.
25 km, quelques bosses et l'estomac bien retourné, nous arrivons au bord du Salar. ( peut-être serait-il inutile à ce moment si important de notre voyage de préciser que nous avons acheté une bouteille d'eau à Colchani, bouteille de 2 litres de la marque Vital, nous coutant 6 bolivianos soit 60 centimes d'euros...elle était bonne...l'eau)
La route se termine auprès d'une petite cabane abandonnée, se perdant dans cette immense étendue de sel (on a goûté pour vérifier qu'ils ne nous trompaient pas sur la marchandise). C'est plat, c'est con mais c'est plat, nous sommes à 3700. Un peu sur la droite, deux 4*4 de touristes sont arrêtés pour prendre des photos des gens qui extraient le sel. Une fois cela fait, il font des petits monticules de sel, ce qui rend le paysage un peu particulier. Il fait chaud, il fait froid...le soleil brûle mais le vent est frais.
Nous décidons de partir donc vers la gauche, fidèles à notre idée de fuir les gringos, vers une 2nde cabane abandonnée.
De là, nous voulons déposer la caméra et nous filmer partant tout droit, nous voulons juste nous enfoncer dans le désert. Nous marchons assez lentement, nous ne voulons pas nous essoufler trop vite, le sol craque à chaque pas, sans lunettes de soleil, c'est trop éblouissant.......
Apparté: J'arrête là pour cause d'évenement trop important....et en direct!Nous sommes le lundi 15 juin, a La Paz, il est 11h30 environ...(enfin à l'heure à laquel je le raconte, il est 20h)...le cadre est posé.
Alors que j'essaie tant bien que mal de décrire le Salar d'Uyuni, le jeune homme qui gère le cyber(nous l'appelerons Christian Jean Pierre pour simplifier) , s'approche des ordinateurs en demandant si "falta una bolsa a alguien?", et effectivement mon cher voisin d'ordinateur prénomé Stéphane percute tant bien que mal que son sac qui était à ses pieds n'est plus là. Du coup Christian Jean Pierre dit à Stef que le voleur (nous l'appelerons Lucette pour simplifier) est monté dans un micros amarillo (minibus jaune). Stef coure, shoot avec son tibia dans une barre métallique qui n'avait rien à faire là sinon gêner les gens qui courent, s'arrête à un micros, qui n'est pas le bon, normal car pour Stephane amarillo ça veut rien dire...Christian Jean Pierre le rejoint(il a quitté sa boutique pour courrir sur 50 mètres, plutôt sympa), monte dans un autre micros pour sortir Lucette, car il l'avait reconnu dans le cyber.
Et là, heureusement il a le sac avec lui...je déconne bien sûr, ce serait trop facile!il a donné le sac à un complice hyper barraqué d'au moins deux mètres (c'est plus sensationnel).
Stef et Christian Jean Pierre reviennent au cyber avec Lucette, nous l'empêchons de partir, appelons un policier qui était dans le coin et soi dit en passant pourri ( nous l'appelerons Nicolas S., comprendra qui voudra...), il nous aide un peu, nous menaçons un peu pas mal Lucette dans un espagnol approximatif, on essaie de lui faire peur car sinon plus de sac, plus de caméra, plus d'appareil photo.
Au bout du compte et après de longues minutes avec son complice au téléphone, Lucette réussi à le convaincre de laisser le sac dans une petite ruelle juste à côté. Stef y va avec Lucette, Nicolas S. et une de ses collègue gentille, elle. Le sac est dans des escaliers, le complice en haut des escaliers, le sac est plein, moi j'achète des clopes pour Stephane (j'aime être au coeur de l'action).
Du coup Nicolas S. nous demande si on veut aller au commissariat pour dénoncer Lucette, mais nous dit que le commissariat est de l'autre côté de la ville, que l'on devra payer le taxi...en gros, il essaie de nous décourager. Nous demandons à sa collègue gentille si cela en vaut la peine, et l'air dégoutée, elle nous répond que non, que ça ne changera rien. Nous décidonc de ne pas y aller mais d'essayer de lui foutre la honte et la trouille avec quelques menaces de cassage de figure et et une petite bousculade devant tous les passants, que bien sûr nous serons incapables de faire (le cassage de figure).
Nous avons le sac, l'appareil photo, la caméra, une blessure de guerre (le tibia de Stephane), et une bonne dose d'adrénaline.
Voilà...8 heures plus tard je reprends...
Nous marchons assez lentement, nous ne voulons pas nous essoufler trop vite, le sol craque à chaque pas, sans lunettes de soleil, c'est trop éblouissant.......Apparté: J'arrête là pour cause d'évenement trop important....et en direct!Nous sommes le lundi 15 juin, a La Paz, il est 11h30 environ...(enfin à l'heure à laquel je le raconte, il est 20h)...le cadre est posé.
Alors que j'essaie tant bien que mal de décrire le Salar d'Uyuni, le jeune homme qui gère le cyber(nous l'appelerons Christian Jean Pierre pour simplifier) , s'approche des ordinateurs en demandant si "falta una bolsa a alguien?", et effectivement mon cher voisin d'ordinateur prénomé Stéphane percute tant bien que mal que son sac qui était à ses pieds n'est plus là. Du coup Christian Jean Pierre dit à Stef que le voleur (nous l'appelerons Lucette pour simplifier) est monté dans un micros amarillo (minibus jaune). Stef coure, shoot avec son tibia dans une barre métallique qui n'avait rien à faire là sinon gêner les gens qui courent, s'arrête à un micros, qui n'est pas le bon, normal car pour Stephane amarillo ça veut rien dire...Christian Jean Pierre le rejoint(il a quitté sa boutique pour courrir sur 50 mètres, plutôt sympa), monte dans un autre micros pour sortir Lucette, car il l'avait reconnu dans le cyber.
Et là, heureusement il a le sac avec lui...je déconne bien sûr, ce serait trop facile!il a donné le sac à un complice hyper barraqué d'au moins deux mètres (c'est plus sensationnel).
Stef et Christian Jean Pierre reviennent au cyber avec Lucette, nous l'empêchons de partir, appelons un policier qui était dans le coin et soi dit en passant pourri ( nous l'appelerons Nicolas S., comprendra qui voudra...), il nous aide un peu, nous menaçons un peu pas mal Lucette dans un espagnol approximatif, on essaie de lui faire peur car sinon plus de sac, plus de caméra, plus d'appareil photo.
Au bout du compte et après de longues minutes avec son complice au téléphone, Lucette réussi à le convaincre de laisser le sac dans une petite ruelle juste à côté. Stef y va avec Lucette, Nicolas S. et une de ses collègue gentille, elle. Le sac est dans des escaliers, le complice en haut des escaliers, le sac est plein, moi j'achète des clopes pour Stephane (j'aime être au coeur de l'action).
Du coup Nicolas S. nous demande si on veut aller au commissariat pour dénoncer Lucette, mais nous dit que le commissariat est de l'autre côté de la ville, que l'on devra payer le taxi...en gros, il essaie de nous décourager. Nous demandons à sa collègue gentille si cela en vaut la peine, et l'air dégoutée, elle nous répond que non, que ça ne changera rien. Nous décidonc de ne pas y aller mais d'essayer de lui foutre la honte et la trouille avec quelques menaces de cassage de figure et et une petite bousculade devant tous les passants, que bien sûr nous serons incapables de faire (le cassage de figure).
Nous avons le sac, l'appareil photo, la caméra, une blessure de guerre (le tibia de Stephane), et une bonne dose d'adrénaline.
Voilà...8 heures plus tard je reprends...
Nous sommes seuls, au milieu de nulle part, c'est tellement bon, tellement agréable, tellement beau, immense, grandiose, blanc, salé...qu'après peut-être 3/4 d'heure de route, nous nous arrêtons pour une longue série de photos, de la plus classique, à la plus...à la moins......................................................................pudique on va dire.
On garde avec nous les moins pudiques....
Quelques temps plus tard, nous revenons sur nos pas, un peu flippé de ne pas revoir la caméra qui au bout du compte était bien là, personne ne l'avait vu et ne l'avait prise (ceux qui auront suivi l'histoire du vol le savaient déjà)
Au retour, petit pique-nique sur le Salar, une rouflaquette bien placée et plutôt fatigante (peut-être qu'un jour sur google maps elle sera visible auprès de la cabane à l'entrée du Salar à Colchani) , visite rapide auprès des gens qui extraient le sel, sans les gringos, et retour à Colchani, 5 km plus loin.
Le taxi est à l'heure, nous retournons à Uyuni, soleil couchant su le Salar, le ciel, de tous les côtès est magnifique, du noir au bleu foncé, au rouge vif, orange, blanc et jaune.... Nous nous arrêtons pour prendre quelques photos qui ne rendrons rien, ce sera dans nos têtes.
Nous allons rapidement sur internet car nous devons croiser Zoé et Peggy (deux Touranglles qui redescendent la Bolivie après bien d'autres pays visités), mais elles doivent prendre le bus la nuit même pour rejoindre Uyuni, alors que nous prenons le train cette même nuit pour Oruro, nous sommes dégoûtés. Au hasard nous leur laissons un petit message en espérant qu'elle le lisent avant leur départ et qu'elles s'arrêtent à Oruro.
Nous attendons le train qui est à 1h45...ça caille...le train arrive, nous avons pris les places les moins chères donc nous avons un siège une personne pour deux et les banquettes deux personnes sont pour trois. Heureusement le train n'est pas plein et nous réussissons à bouger. Il fait froid, très froid, les vitres du train gèlent...
Le train qui s'appelle le Wara Wara, arrivera à l'heure à Oruro, malgré sa mauvaise réputation. Au moment de récupérer nos bagages, quelqu'un interpèle Stephane...Zoé.
Elles ont vu le message avant de partir et ont rejoint Oruro dans la nuit.
Noous restons donc à Oruro une journée, café au marché, recherche d'hôtel, longue ballade,concert de punk dédié à Jésus lui-même,bon repas, défilé des écoles, porté de bouteille de gaz (merci Peggy), chemin de croix, Raymundo, rencontres, dés, rhum, vin, pizzas, re-rhum, grasse mat', re-café au marché puis départ chacun de notre côté, elles à Uyuni et nous à La Paz...
C'était vraiment bien de réussir à vous croiser les filles
On va se prendre une bière pour se remettre de notre journée, trinquer à la santé de Christian Jean Pierre, de Lucette, de Nicolas S., de sa collègue gentille et du complice barraqué de deux mètres. On prendra le temps plus tard de vous raconter La Paz...
Vous êtes des grands malades!!! Et ça fait tellement plaisir! Je ne sais pas pourquoi mais en lisant ce magnifique texte et le passage sur la pudeur... je m'attendais curieusement à vous voir dans vos plus simples appareils... Vous n'avez pas pu vous empêcher d'offrir vos corps d'Apollon à la nature!? C'était plus fort que vous, fallait lui rendre au moins ce cadeau. Guillaume, lance toi dans l'écriture de polar s'il te plait. Ce texte palpitant sur la bande à Bader... J'ai craint pour vos vies à un moment donné!
RépondreSupprimerMERCI! Gros bisous et encore de belles aventures, photos, vidéos, récits, ...
vous ne perdez pas une occas de montrer votre cul vous!!!
RépondreSupprimerEn tous les cas, quelle plaisir de voir que vous vous arrangez à merveille pour sortir des sentiers battus et éviter les engrenages touristiques! enfin en réalité pour tout vous dire ça me rassure de voir que c est faisable!! ça promet!!
C est con que la caméra était ds le sac volé, j aurais bien aimé voir la course poursuite!!
gros bisous les mecs et bonnes dernieres lignes droites!!
mmmm quelle belle photo...non non pas celle que vous croyez...enfin ça dépend si on pense à la même...ou pas...ou pas...
RépondreSupprimerj'ai failli avoir une crise cardiaque avec toute cette histoire...quel suspens les gars, quel suspens...
Continuez à vous en mettre plein les yeux et emmagasinez plein de souvenirs dans vos têtes...
Bis bis
Mais quelles fesses que vous avez tous les deux! Est-ce le voyage qui rend vos petits culs si attrayants messieurs...
RépondreSupprimerToujours aussi délicieusement chocolat de vous lire. Et ces photos, époustouflantes!
On se dit a bientôt maintenant. Nos retour s'entrecroisent et j'en suis bien contente!!!!