dimanche 14 juin 2009

Hasta siempre la revolucion
















Un peu de retard. désolé. Nous sommes à La paz depuis hier soir. Mais. Revenons une semaine en arrière.

Pour lire ce message, Nirvana "Rape me" et si c'est fini, Kevin Johansen "en mi cabeza"



Nous partons de Tajira. Le barrage des campésinos est toujours d'actualité. Nous rejoignions le premier blocage en taxi. Bernardine, petite mamie bolivienne, est avec nous. Nous lui portons ses sacs. Trop gentils. Nous partons à pied au deuxième blocage. 3-4 kilomètres. Les sacs sont lourds. Il fait chaud. La route monte. Nous voyions le barrage dans la montagne. C'est encore loin. On marche...encore...encore... Les cents derniers mètres. les cinquante. On sue. Les pas sont plus courts. Le sac est plus lourd. Soudain. Des cris. Les chauffeurs courent à leur camion. Que se passe t-il? Le barrage va être levé. Il faut courir. Puiser les dernières forces. courir. Atteindre les camions. Leur demander s'ils vont à Villazon. Ou tupiza. Qu'importe. Passer le barrage. courir au camion de devant. Pour eux, une seule idée en tête. Passer le barrage. Les tortues-gringos écarlates ne sont pas la priorité. courir pour trouver. enfin. On grimpe dans la benne. Heureux. On s'en va. On a réussi. On crie. On regarde le paysage défilé. Tarija s'éloigne. La vue est belle. On avance. On s'assoie tant bien que mal. Une bache. très bien. La poussière. on se couvre le nez et la bouche. Puis. On s'arrête. On se lève. Un nouveau barrage. Juste le temps de siester dans le hamac à l'arrière du camion. on repart. celui-ci sera très court. Toujours le même paysage. des montagnes de velours. Et. Toujours la même poussière.






Le soleil se cache derrière les montagnes. Magique. Nous roulons dans la large vallée. On peut voir très loin devant. La lune arrive de l'autre côté. Elle est pleine. Un barrage campésinos. On doit rester la nuit. On dort à la belle étoile. Il fait très froid. On est à 3700m d'altitude. Le coeur bat vite. On se couche. On regarde les étoiles. On s'endort. Dans la nuit. Le camion repart. Puis se stoppe. Un nouveau barrage. encore un. Le soleil se lève. on regarde par dessus le camion. Encore un autre paysage. Somptueux. Quel chance d'être là. Merci campésinos. A flanc de montagne. La route est étroite. Les campésinos sont têtus. Pas prêt de repartir. Des camions décident de faire marche arrière. Emprunter une autre route. Nous changeons de camion. Une route...un grand mot...un chemin...un barrage. Il est midi. Les femmes des chauffeurs préparent le repas. Des patates à l'eau accompagnées de sardines à la tomates. Délicieux. On repart. de la poussière. Des virages. Des paysages spectaculaires. Une route qui se rétrécit encore. Au loin, des lumières. C'est Villazon. On est plus très loin. Enfin, c'est ce qu'on se dit. La nuit tombe. On rentre dans un canyon...Puis, un autre.Trop dangereux pour rester dans le camion. On descend le temps de la manoeuvre. C'est dangereux. On repart. Villazon, enfin. Soulagement.










Villazon, ville frontière avec l'argentine. Des rails . Une échoppe pour manger. Des gens errent. Des chiens trainent. Du repos. Des achats. Vêtements chauds en prévision de la suite. On passe la frontière. Pour la forme. Gare routière. Rassemblement de Gringos. Choc frontal. Pas prêt. C'est nous les gringos. Que nous. Sans eux! Plus maintenant. La route du tourisme.





Le bus. 3 heures. Tupiza. Rien d'exceptionnel. Si. Nous sommes invités chez Angel et Lysette. Ils ouvrent leur bar. Enfin, bientôt. Nous sommes les premiers clients. Visite du propriétaire. On boit une bière. On discute. On regarde national geographic. Les animaux dangereux. On regardera sous notre lit avant de se coucher. Du repos. encore...

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