samedi 30 mai 2009

Bolivie mon amour

Le train Santa Cruz-Villamontes
Stop et échec


On pourrait faire carrière, non?


San José de Chiquitos, la fameuse église

nuage


C'est le Chibidibidi bidi, C'est le Chibidibidi bida
Je sais pas ce qu'est-ce que ça veut dire
mais c'est le Chibidibidi bida
Evo Morales

Ca fait déja deux semaines que nous abandonnons le blog. On a du faire face aux narco trafficants qui nous ont kidnappé moyennant une grosse somme d'argent. Mais, ca, pernaud n'en parle pas. c'est sur que ca fait moins rêver que la fabrication du crotin de chavignol a chavignol. Salaud de pernaud, il n'y a bien qu'avec de l'eau et des glacons que tu te révèlles agreable...

Après les narco, c'etait le train de la mort en compagnie des ménonites. Ces drôles de gens venus du mexique pour cultiver et qui ne se melangent jamais aux boliviens. Ils sont originaires de hollande ou d'allemagne nous semble t-il. Bref, nous ne sommes pas tres calés en ménonites, par contre, on peut dire qu'ils ont des habits assez ridicules: style JR pour les hommes et mary hingles pour les femmes.
Tous, nous nous retrouvons dans le même train. Les enfants dorment par terre, on s'installe comme on peut et surtout sans trop écraser la tête de Hanz, le bébé ménonites. }Le train tangue un peu, c'est pour ca qu'il est surnomme ''train de la mort''. A part une ou deux frayeurs où nous avons été un peu bousculés et manqué d'écraser la tête de Hanz, c'était plutôt tranquille. On s'attendait a pire, on était prêt! Nada... (a souligner, des progrès fulgurants en espagnol...)

Une étape a San Jose de Chiquitos. Ville far west avec des rues en terre rouge, des échoppes le long de la route, une gare et une belle eglise. Les missionnaires jésuites se sont installés dans la région il y a quelques années et ont construits une église ici.
San Jose, l'occasion aussi pour nous de nous faire raser chez le barbier de la ville qui soit dit en passant était pour nous l'unique occasion de regarder la finale de la ligue des champions. Nous voir ainsi nus, vierges de tout poil, nous a donné l'envie de faire des photos de charme, nous vous montrons la plus soft.Bon bref, apres la ville fantome, nous avons repris le ''train de la rigolade'' pour Santa Cruz. Une bien belle église aussi ma foi.
Apparté 1 : J'ai marché sur Hanz...deux fois

A Santa Cruz, nous logions chez Damiana et Rosio, une femme. et qui a accepté de nous héberger par le biais du couch surfing. On s'est tres vite senti comme chez nous alors on est resté a pas foutre grand chose pendant quatre jours. Enfin, pas foutre grand chose, on a quand meme vu la belle victoire de Monfils, et on a aussi mangé, beaucoup beaucoup mangé.

Santa cruz della sierra...
Nous repartons desormais pour Villamontes aujourd'hui lundi et.....non....pas de train de lundi et on est comme des cons a la gare avec nos sacs donc on achète nos tickets pour demain mardi. Ce qui nous laisse l'occasion de profiter de notre deuxième journée ensoleillée a Santa Cruz, et éventuellement de la TV.
Apparté 2 : Il y a une église à San José de Chiquitos

Donc nous sommes demain, aujourd'hui, c'est a dire mardi, le train pour Villamontes super agréable, pas a manger, et pas a boire, alors qu'on pensait pouvoir tout acheter aux différents arrêts qu'on allait faire. Et puis surtout, il a commencé a faire froid, très froid, tout au long de la nuit jusqu'a notre arrivé a Villamontes au petit matin, le soleil levant, brume encore présente et montagnes apparaissants pour la premiere fois....magnifique....

Apparté 3 : WE LOST AUSTRALIA

Cela aurait pu être une matinée parfaite mais soudain, patatra...c'est le drame...la suite au prochain épisode....
Apparté 4 : FUCK, WE FOUND AUSTRALIA

lundi 25 mai 2009

Rio de Janeiro...

Raymundo



Si vous ne savez pas où aller pour vos vacances et que vous avez envie de faire la fête, pas de tergiversations: c'est Rio...


Rio la belle...(A lire avec une voix de Michel Drucker)
Rio la merveilleuse...
Rio la musique...
Rio la sulfureuse...
Rio l'authentique...
Rio l'innoubliable...
Rio la chouille...
Rio la Samba...
Rio Lapa...
Rio Maracana...
Rio praia...
Rio Copacabana...
Rio Ipanema...
Rio Reggae...
Rio la joie de vivre...
Rio mon amour...



Nous avions envie de festoyer, ça n'a pas manqué. Lapa, les concerts de samba où tout le monde danse et chante en choeuR avec le sourire, et grâce à cette musique qui sait parler aux cOrps pour les faire bouger. Le cerveau ne contrôle plus rien, le corPs déambule seul...


Et puis, ce grand-père qui grattait et chantait la bossa-nova dans ce resto populaire avec les mamies qui chantent encore... Quelle voix envoutante papi!


Maracana et sa joyeuse follie...


Notre pLage de Copacabana, le doux sOleil, le léger vent, le Paysage..., et Raymundo qui veille toujours sur nous. (surnom donné au christ redempteur perché sur sa colline) Quelle apparition lorsqu'il fait nuit noire et que vous apercevez Raymundo tout là haut, luisant de beauté...Amen (Oui, Rio bouleverse véritablement!)


Enfin, Rio, ça a été des rencontres: ''CLive, stop just stop'' from TorOnto et ''La Sabrina Bonita'' (titre que notre papi du resto lui a consacré) from Cologne.


Rio marque à vie, elle ne laisse pas indemne. C'était d'ailleurs difficile de la quitter, rempli d'émotion. Il fallait donc passer à autre chose, et vite. Enfin, pas si vite puisque nous avons mis 30 heures de bus (mais ça le vaut bien!) pour rejoindre la frontière bolivienne à Corumba. Il fallait bien autant de temps pour se remettre de ce séjour à Rio...


Demain, nous avons rendez-vous avec la Bolivie et le ''death train'' (on verra bien pourquoi il est surnommé ainsi!) alors Au revoir Brasil (à prononcer Brasiououououou) et à très vite sans aucun doute...

lundi 18 mai 2009

Itaituba-Campo Grande (via Novo Progress, Guaranta...)

Souvenir du Natureza (Santarem-Itaituba)
Miritituba



Effectivement, nous n'avons pas donné signe de vie depuis plusieurs jours. Ma mère avait déjà commencé sa lettre à Bernard Kouchner... Nous étions effectivement perdu en plein milieu de l'amazonie ...

Itaituba-Novo Progress pour commencer....Et avant de commencer, nous vous conseillons une petite musique d'accompagnement, que nous apprécions particulièrement.Vous pouvez la trouver sur youtube en tapant : Pink Floyd, Atom Heart Mother (Part 1)

Nous sommes arrivés à Itaituba lundi matin, bien décidés à enchaîner en bus dès que possible, traverser ce qui nous restait à traverser d'Amazonie, traverser vite, direction plein sud et arriver à Campo Grande.
Les gens que nous rencontrions nous disaient qu'il faudrait beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps pour ralier Novo Progress, qui se situe à moins de 400 km d'Itaituba. Evidemment, nous ne voulions pas les croire et restions entêtés, et puis, de toutes façons, il fallait faire ce trajet, pas le choix, et vite si possible.
Donc mardi,, 16h, départ d'Itaituba par le bac qui relie la ville à Miritituba, de l'autre côté du fleuve, plutôt agréable pour commencer. Miritituba est une espèce de petite ville hors du temps, avec des maisons tout en bois, du genre far west, saloon...Nous n'y restons pas et partons immédiatement.
Miritituba est reliée au reste du pays par une route qui s'appelle la transamazonica, une route qui était sensée traverser le pays d'est en ouest mais qui finalement s'arrête désormais, si nous avons bien compris à cause de la déforestation aux abords de cette route. Cette route donc qui part de Miritituba est en fait une piste, très large, une sorte d'autoroute mais en terre, où se mélangent motos, camions, pick-up, cars, chevaux, bovins...., un grand bordel, mais agréable...un vrai Mad Max mais avec de la jungle autour...
Et du coup premières frayeurs car pluie+piste en terre=grosses glissades, mais maîtrises par un chauffeur de bus exceptionnel.Avez-vous déjà vu un bus avancer sur le côté, en crabe, faire des dérapages, repartir, froler le fossé....et bien c'est vraiment impressionnant, surtout de l'intérieur.
Cette grande route de terre vers l'est n'a duré qu'une heure avant de récupérer la route du sud qui part vers Novo Progress puis Cuiaba. Du goudron, formidable, nous voilà rassurés, cela ne durera que 20 minutes...puis autre piste en terre, beaucoup plus étroite. Nous étions seuls au monde, au milieu de la forêt. Il a commencé à faire nuit, ce qui n'a pas rendu la chose plus rassurante car le bus partait dans tous les sens et nous ne voyons pas ce qu'il se passait, jusqu'au moment où ce qui devait arriver arriva: l'arrière du bus à chassé et est tombé dans un trou.Le chauffeur à tout essayer pour nous sortir de là, et les pneus qui fumaient au bord de l'explosion. Mais impossible, on était vraiment dans le laguen...ou dans la bouse pour les non bretons!
Dans ces cas-là, les hommes sortent donc nous avons suivi, et tenté de pousser le bus, ce que nous avons réussi sur 4 ou 5 mètres, ce qui était vraiment insuffisant pour repartir.Il y avait un seul passage pour le bus et tout autour de la terre glaise sur presqu'un mètre de hauteur. Une voiture est arrivée puis est repartie en arrière car ne pouvait pas passer ni nous aider. En fait elle est partie chercher de l'aide au dernier village que nous avions passé.
Il devait être aux alentours de une heure du matin, nous poussions depuis 23h30, et nous avons attendus de l'aide jusqu'à 5h17 (il faut être précis).
Nuit très difficile, il faisait très chaud, nous étions tous dans le bus, à l'arrêt, entourés d'une immense forêt, et du coup des proies faciles pour les moustiques...on s'est fait ravager...tous, c'était impressionnant.
5h17 donc, un bruit de moteur puis des feux, enfin, un homme arrive sur son tracteur on le voit passer à côté du bus, clope au bec. Il met 10 min pour nous sortir de là et c'est reparti, enfin pour environ 30 minutes avant de nous remettre dedans. enfin, c'est plutôt un camion qui ]s'était mit dedans, là encore nous avons attendu de l'aide pendant 5 ou 6 heures...
Puis nous sommes repartis, nous sommes encore enlisés, mais cette fois, à la force de nous bras, nous avons réussi à sortir le bus de là. Notre chef était un grand père, il sera notre leader spirituel à présent. Je me souviens encore des cris des enfants et de la joie des femmes quand nous avons réussis, tous ensemble, solidaires, à faire avancer le bus. Nous nous étions bien sûr préalablement tous rassemblés autour du bus, main dans la main afin de prier les dieux des bus et transports routier en Amazonie (Ces deux dieux travaillent main dans la main) tous nus avec une plume dans le cul, évidemment...c'est la tradition dans l'amazonie...

Nous sommes repartis sur la route BR133 rempli d'enthousiasme, la paille au cul et l' feu d'dans comme on dit chez moi (traduction pour les non sarthois:sereinement mais un peu pressés d'arriver quand même!!!) jusqu'à bien sûr un nouvel arrêt forcé, puis un autre et un autre. Au total, 31 heures et beaucoup d'arrêts, de piqures de moustiques, mais aussi quelques jolies rencontres, des gens vraiment accueillants, qui pour de vrai se foutaient un peu de nous au début mais qui ont vu qu'on essayait nous aussi de se démener pour les aider, avec nos petits bras. On n'a sûrement pas fait grand chose mais on était bien fatigué, bien dégueullasses, avec des nouveaux potes, et c'était vraiment bon. Ce n'était pas juste un trajet en bus, c'était tout, c'est dans nos têtes.
Le trajet Novo Progress-Guaranta était à peu près la même chose: 30 heures de trajet au lieu de 12 prévus avec la même glaise, les mêmes trous, les mêmes poussages de bus, les mêmes moustiques, mais fort de notre expérience, nous étions mieux préparés aux moustiques et aux efforts...
Puis après, Guaranta, Campo Grande, seulemt 4 heure de retard 33 heures et un bus climatisé, le luxe bien sûr mais tellement moins bon...On a quand même trouvé le moyen d'avoir une panne éléctrique...
Et puis, nous avons encore repris un bus pour encore beaucoup d'heures. Nous sommes partis de Campo grande pour...................................................


lundi 11 mai 2009

un peu de poule?




Retardateur, racines, sol glissant...


Après quatre heures de bus sur une piste rouge détrempée en bordure du rio tapajos et de la forêt amazonienne (je vous laisse imaginer les couleurs), nous arrivons à Maguary dans la réserve naturel de Tapajos, où des villageois développent l'écotourisme depuis quelques années. Nous avons donc loger chez Bill (chef de la communauté)...euh...enfin il s'appelle Abilio, en compagnie de sa femme, ses deux fils, sa belle fille, sa petite fille, les chiens, le chat, les poules et le coq... Parfait!
Le soir de notre arrivée, nous sommes allés pêcher au filet avec l'un des fils. une vingtaine de poisson attrapés (tout de même!), avec en prime, un magnifique coucher de soleil sur le rio tapajos.
Au retour, la mère a attrapé une poule. Elle lui a tordu le cou et l'a mise dans notre assiette avec du riz et des pâtes (acte 1).
Le lendemain, nous avons randonné 6 heures dans la forêt à la rencontre des grands arbres latex et boulanger(Sumaoma) (et les autres mais j'ai pas retenu les noms), les gros papillons bleus, les grosses migales, les singes et les chants des oiseaux que nous savons désormais imiter parfaitement. Au retour, poule, riz et pâtes.
Samedi, nous avons été faire une balade au village voisin entre deux averses. Nous avons rencontré des villageois avec qui nous avons joué au billard (eh oui! même au milieu de l'amazonie) en sirotant une bonne bière (ça faisait quand même deux jours qu'on n'en avait pas bu) avant de rentrer et de goûter à... la poule, au riz et aux pâtes...
C'était si paisible ce petit endroit, ces gens étaient si gentil. Une façon de vivre tellement éloignée de la nôtre...La femme aux tâches domestiques et l'homme au champs ou à la pêche...Quelle nostalgie du bon vieux temps. ça fait rêver...enfin, sans la poule, le riz et les pâtes!

Finalement, nous sommes de retour à santarem pour la simple et bonne raison de fêter la bière, et aussi accessoirement, qu'il n'y avait pas de transition fluviale entre Maguary et Itaituba. Du coup, nous revoilà mais pas de trace de fête de la bière sur le port. Juste des familles venues se promener le long de l'amazone, les pêcheurs, les bateaux et la messe qui crie dans les hauts parleurs de la ville. Alors, on a fêté la bière tous les deux, sans poule ni riz ni pâtes, avant de rejoindre le bateau qui nous emmène aujourd'hui à Itaituba (J'ai déjà l'impression de tanguer même après une nuit). Et, bonne nouvelle, Guillaume a racheté un câble donc il y a des photos sur les autres messages.

mercredi 6 mai 2009

Macapa-Santarem, la remontée de l'Amazone en bateau





Bon, toujours pas de photos, j'ai reussi a égarer le cable de l'appareil tout a l'heure dans le bateau.Nous avons réussi a avoir un bateau de justesse lundi (on est arrive 20 minutes avant le départ!), le temps de trouver une petite place ou installer nos hamacs et c'est parti direction Santarem. Premier coucher de soleil sur l'Amazone, plutot pas mal,accompagné d'une premiere biere sur l'Amazone, encore mieux... puis premier repas, une seule petite table pour 85 passagers (Stephane a compte, il ne devait vraiment pas s'ennuyer...), donc on a attendu notre tour pour manger la soupe, c'etait un moment vraiment convivial. La proxiçité avec les gens(vous verrez les photos si je retrouve le cable) n'a pas eu que des mauvais cotés, car ca nous a permi de faire de jolies rencontres avec nos voisins, un couple et leur petite fille, puis un père avec son fils, qui prenait bien le temps de nous montrer les particularite de l'Amazone (vegetation, village, dauphins...).
Nos autres voisins nous ont bien fait marrer, un homme d'environ 35 ans et sa gentille maman qui passait son temps a aller le chercher au bar du bateau pour lui donner des gifles et de bons coups de pieds, elle commence a se faire vieille et a du mal a marcher mais quand elle tape ça a l'air de faire mal!
La premiere nuit s'est plutot bien passee, nous étions réveilles très tôt et cela nous a permis de profiter du lever de soleil (Pas dégueu non plus). Nous avons fait quelques escales le long du fleuve, découvert pas mal de villages ou de maisons isolees ou les enfants prenaient leur pirogue au passage du bateau pour essayer de récuperer ce que les passagers voudraient bien leur donner.
La deuxieme nuit a ete un peu plus difficile avec le bruit du moteur qui commencait a devenir assez agaçant et a cause d'une bonne grosse averse qui a rendu la nuit un peu flippante.

Bref, des images plein la tete, des décolletés plein les mirettes ....on est bien arrivé à Santarem, on compte prendre quelques jours ici pour aller un peu en forêt dans un village qui n'est pas très loin, et aussi pour décider de la suite à donner à notre voyage...La question: soit rejoindre Caceres (au sud du Brésil) en bus, environ deux jours; soit par bateau en passant par Manaus et Porto Vehlo, environ 7 jours...On aura pris notre décision samedi. on tient aussi compte du fait qu'éventuellement dans une possibilité probable, on pourrait participer à la fête de la bière qui a lieu dimanche à Santarem, mais je ne suis pas sûr que ce genre de rassemblement puisse nous plaîre.......
Pour l'heure, on arrête internet, on va manger un peu, peut-être boire aussi un verre mais seulement pour permettre à Stephane de reprendre un peu ses esprits car il a oublié de s'arrêter de tanguer après l'arrivée du bateau.
Et ce soir on a négocié avec le capitaine du bateau pour rester dormir dessus, ce qui nous fait économiser une nuit d'hôtel et nous évite d'avoir à nous ballader avec nos sacs, ce qui n'est pas désagréable...

lundi 4 mai 2009

De Montjoly à Macapa...



Laeti et yann nous ont accompagné jusqu'à la frontière brésilienne pour nous lancer dans l'aventure. Nous avons donc pris la route du brésil tous les quatre dans la voiture, Birdy Nam Nam à fond (c'est de la musique!!!), au milieu de la forêt, des arbres gigantesques, de la terre rouge et... des voitures brûlées qui abondent le long de la route... Pas très rassurant mais nous avons pris la route de jour ce qui est moins risqué!

Nous avons finalement passé deux soirées à Oyapoque car c'était dur de se quitter. Alors, nous avons bu des caïpiriña en écoutant la Bregua (musique de merde, mais locale...).
Samedi, nous sommes allés aux chutes en moto taxi... C'était bien chouette d'avoir le jacousi naturel au milieu des vaches et des cochons... Les photos vont bientôt arrivées...patience...

Nous avons vu partir Laeti et yann en pirogue hier après midi. Emotion. En tout cas, merci à vous deux pour nous avoir fait découvrir votre petit monde à vous. Rendez vous pour d'autres aventures...

Nous avons pris le bus hier soir à 17h pour rejoindre Macapa soit 12h dans la forêt, traversant les zones indigènes perdues au milieu de nulle part, sur une route défoncée: ce n'était pas des nids de poule mais un vrai poulailler...Mais, ça ne dérangeait pas du tout le chauffeur qui roulait à toute allure! Comment dormir dans ces conditions? Donc, nuit blanche...

Aujourd'hui, on a passé notre temps entre le consulat et la banque donc c'est pas très passionnant. En plus, on comprend rien et la guichetière prenait Gui pour un truand car il ne savait pas refaire sa signature.
Bon, on a quand même trouvé le luxe de manger face au rio amazonas...

Maintenant, il fait terriblement chaud et pour cause, Macapa est pile à l'équateur. Et pourtant, pas le temps d e trainer à boire une bière à l'ombre, nous devons filer à santana pour tenter de trouver un bateau qui part ce soir pour santarem (deux jours de croisière en hamac)... Bonoice à vous...